La façade d'Asie pacifique et son archipel mégalopolitain. Correction

Activité 6.


La façade d'Asie pacifique compte près du tiers (47) des 150 mégapoles mondiales.


Elle compte 10 des villes mondiales de rang Alpha (toutes catégories confondues, de Alpha- à Alpha++) du classement du GAWC.


Elle compte 33 des 100 premiers ports mondiaux, dont 8 parmi les 10 premiers.


Tout cela permet d'affirmer que l'Asie pacifique est une zone de concentration des plus grandes mégapoles, des métropoles les plus importantes et des plus grands ports du monde. Les ports et les villes sont les portes d'entrée de la mondialisation en Asie pacifique.


Activité 7.


L'Asie pacifique compte 14 des 100 villes qui produisent le plus de richesse au monde. Ces villes appartiennent à La Chine (6), au Japon (2), à la Corée du Sud (2), aux Philippines (1), à la Thaïlande (1), à l'Indonésie (1) et au Vietnam (1). Tokyo est la ville la plus riche du monde dans ce classement, qui date néanmoins de 2008 et qui a pu connaître depuis des modifications légères.


Activité 8.


La Mégalopole Japonaise au sein de l'archipel mégalopolitain asiatique


La carte montre une mégalopole qui s'étend sur le Sud du Japon et dont les principales villes sont Tokyo, Osaka et Kobe.


Néanmoins, cette mégalopole s'intègre aujourd'hui dans un espace plus large, qui va de Tokyo à Singapour (cité-Etat du sud de la péninsule malaise) et Jakarta (en Indonésie), en passant par les grandes villes chinoises, par la Corée du Sud, Taïwan, la péninsule indochinoise (qui comprend le Vietnam, le Cambodge et le Laos), la Malaisie et les Philippines.


Cet archipel mégalopolitain se caractérise à la fois par une forte discontinuité spatiale (ces villes, souvent séparées par des étendues de mer, sont très éloignées les unes des autres) et des liaisons très fortes, notamment portuaires et aéroportuaires.


L'archipel mégalopolitain d'Asie pacifique s'étend sur près de 6000 km du Nord au Sud.


Le système économico-spatial de l'Asie pacifique


L'organisation spatiale de l'Asie pacifique est le produit d'une expansion par auréoles successives des activités économiques. Le centre économique de l'Asie, dans la seconde moitié du XXè s., est le Japon. Mais, à partir des années 1960, de nouveaux pays s'industrialisent et développent des activités de commandement économique: la Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong (appelés alors les dragons asiatiques).


La Chine, depuis son ouverture économique dans les années 1980, s'impose comme la grande puissance asiatique.


Une nouvelle génération de pays, appelés les tigres, à suivi: le Vietnam, l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines.


Au départ, le Japon (mais aussi l'Occident) conservait les activités de conception (ex: dessin et conception technique d'un modèle de voiture) et délocalisait dans le reste de l'Asie ses activités d'usinage (fabrication par exemple des portes ou des sièges) et de simple assemblage (rassemblement des pièces entre elles pour obtenir le véhicule). En effet, ici, la main d'oeuvre coûtait moins cher.


Aujourd'hui, la Chine, la Corée du Sud ou Taïwan, font la même chose. Et même le Vietnam ou la Malaisie commence à délocaliser dans des pays asiatiques moins industrialisés où la main d’œuvre coûte moins cher.


Le centre, au départ, était le Japon. Aujourd'hui, le centre regroupe le Japon, la Chine, la Corée et Taïwan. La Chine se contentait au départ de recevoir les délocalisation de l'Occident et du Japon. Aujourd'hui, c'est elle qui délocalise, en Asie, mais aussi en Afrique.


Les périphéries, c'est les tigres.


Et les espaces qui ne font que fabriquer ou assembler pour les autres ou qui n'ont aucune activité

industrielle, sont des marges, qui peinent à s'intégrer dans le système économique de l'Asie pacifique.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    JB (jeudi, 12 décembre 2019 14:03)

    Très bon article grâce à toi ,j'ai compris une leçon que je n'arrivais pas à comprendre.